Nos conseils pour organiser un voyage en Sicile

Aaaaah, la Sicile ! Ce nom nous évoque mille souvenirs tous plus agréables les uns que les autres : le soleil brûlant, les citrons dodus, la douceur de vivre, les traditions bien ancrées, le vin de caractère, la nature exubérante, les influences multiculturelles, les plages aux eaux turquoise, les villages perchés, les pizzaiolos généreux, les cigales chantantes, les temples grecs multimillénaires, les arancini savoureux… La Sicile est une île aux nombreuses facettes où il est impossible de s’ennuyer, tant il y a à voir, à faire, à manger et… à profiter !

Castellammare del Golfo, Ouest Sicile

 

Notre expérience en Sicile

Nous avons découvert la Sicile il y a dix ans, à l’occasion d’un grand road trip d’un mois en Italie, et c’est probablement la région qui nous avait le plus marqués par son charme et la diversité de ses paysages. À l’époque, nous n’étions restés qu’une semaine sur l’île et cela nous avait paru bien trop court. Cette fois-ci, en 2019, nous sommes revenus pour deux mois et nous avons décidé de concentrer nos découvertes dans la partie nord et ouest de la Sicile, en passant notamment six semaines dans la belle Palerme.

 

Détail de nos découvertes de 2019 en Sicile

Palerme la mal-aimée / notre bien-aimée

Même après six semaines à Palerme, nous n’avons pas l’impression d’en avoir fait le tour, tant la ville est plurielle, vivante et mystérieuse. Aux charmes des palais brinquebalants et décrépis, des voix qui portent, des influences multiculturelles et de la nourriture aux saveurs ensoleillées, s’ajoute un souffle de dynamisme nouveau, transformant la ville par petites touches joyeuses et passant un grand coup de balai sur sa réputation sulfureuse. La propreté des rues reste un peu problématique, mais nous vous conseillons fortement Palerme pour tous ses autres aspects.

➤ Lire l’article : Tous nos secrets pour découvrir Palerme

Rue typique de Palerme en Sicile

Palerme

 

Road-trip dans l’ouest de la Sicile

Au milieu de notre séjour palermitain, nous nous sommes échappés quelques jours pour explorer l’ouest de l’île : d’abord les villages de Castellammare del Golfo, Scopello et Erice, puis le port de Trapani, les salines de Marsala, la médina de Mazara del Vallo et enfin les temples antiques de Selinunte et Segesta. Que de découvertes ! Pour ne rien gâcher, les fleurs étaient nombreuses au début du printemps et les touristes rares, un bonheur.

➤ Lire l’article : Vadrouilles en Sicile : à la conquête de l’ouest

Salines de Marsala et moulin, Sicile

Salines de Marsala

 

Les îles Égades : Levanzo et Favignana

Mais l’apothéose de cette échappée vers l’ouest de la Sicile a été notre rapide passage sur les îles de Levanzo et Favignana, au large de Trapani. Terres de pêcheurs, nature sauvage, ambiance de bout du monde… ces îles Égade ont un charme rare. À refaire, nous y serions bien restés plus longtemps.

➤ Lire l’article : Levanzo et Favignana, escapade sur les îles Égades

Levanzo, îles Égades, Italie

Île de Levanzo

 

La ville de Cefalù

Nous avons également réalisé quelques visites à la journée depuis Palerme, dont la belle ville de Cefalù. Elle est accessible en 45 min de train et parfaitement photogénique avec ses plages, son vieux centre historique et le rocher géant qui la domine. Attention, ce n’est pas un secret, la ville grouille de touristes, ce qui lui ôte un peu de charme.

➤ Lire l’article : La superbe ville de Cefalù en Sicile

Cefalù et son rocher, Sicile

Cefalù

 

Randonnée dans les montagnes des Madonie

Puisque la Sicile est une alternance de mer et de montagne, au sud de Cefalù se trouve le grand parc naturel des Madonie, un massif qui culmine à près de 2000m. Nous y avons fait une belle randonnée, les pieds dans la neige à la fin du mois d’avril, et nous sommes partis à la découverte des villages qu’il abrite. Une région peu connue de Sicile que nous recommandons aux amateurs de montagne, de calme ou à ceux qui recherchent un peu de fraîcheur durant l’été.

➤ Lire l’article : Randonnée dans les montagnes des Madonie

Village de Petralia Sottana, Italie

Petralia Sottana, village des Madonie

 

Escapade à vélo dans l’arrière-pays de Palerme

Pour visiter la Sicile autrement, nous pouvons aussi vous conseiller de louer un vélo. Les pistes cyclables sont rares mais les petites routes à l’intérieur des terres se prêtent bien à l’exercice. Nous avons ainsi imaginé un circuit de deux jours sur des vélos électriques à l’assaut des environs de Palerme, en passant par Monreale, Piana degli Albanesi et San Martino delle Scale. Une bonne bouffée d’air frais à l’écart de l’itinéraire touristique classique.

➤ Lire l’article : Excursion à vélo de Palerme à Monreale et Piana degli Albanesi

Balade à vélo autour de Palerme en Sicile

Balade à vélo en Sicile

 

Les îles Éoliennes : charme italien et paysages volcaniques

Une fois notre appartement palermitain rendu, nous avons passé une semaine entière sur cette flottille de sept îlots volcaniques au nord de la Sicile. Parmi eux, nous avons choisi trois étapes : Lipari, Stromboli et Salina. Au programme : paysages incroyables, ambiance paisible, gastronomie sicilienne, randonnées sur des volcans (actifs ou non) et baignades au fond de petites criques. Un énorme coup de cœur !

➤ Lire l’article : Une semaine aux îles Éoliennes

Belvédère de Quattrocchi à Lipari, Sicile

Îles Éoliennes

 

Dix idées de randonnées en Sicile

Et comme la Sicile est un incroyable terrain de jeu pour randonneurs, nous avons écrit un article recensant dix propositions de randonnées dans les zones nord et ouest de l’île. À réaliser plutôt à la mi-saison, lorsque la canicule ne sévit pas.

➤ Lire l’article : La liste de nos randonnées en Sicile

Randonnée sur le Monte Fossa delle Felci, Salina

Randonnée sur l’île de Salina

 

Notre précédent voyage en Sicile, il y a dix ans

De notre premier voyage en Sicile, nous gardons d’excellents souvenirs du sud-est de l’île, et notamment de Syracuse, Noto et Ragusa. Taormina attirait déjà les foules, mais son amphithéâtre qui donne sur la mer est sacrément impressionnant. Les ruines d’Agrigento furent également une belle découverte, tout comme les Gorges d’Alcantara pour une baignade rafraîchissante.

Et l’Etna ? Nous ne l’avons toujours pas visité. D’après les récits lus à droite à gauche, les paysages n’ont rien d’incroyable (moins que ceux des îles Éoliennes par exemple), mais imaginer la Terre bouillonner sous ses pieds est une expérience. Si vous vous sentez d’humeur euh… vulcanologique, c’est l’occasion.

Église de Raguse, Voyage en Sicile

Raguse

 

Ce que nous avons préféré en Sicile ?

En numéro un incontesté, nous classons les îles Éoliennes. Dans un autre genre, nous sommes tombés amoureux de Palerme, l’une des villes où nous avons préféré vivre au cours de ces quatre dernières années à travers le monde. Ces deux étapes placent la barre très haut, mais toutes nos autres visites en Sicile étaient intéressantes et variées. Nous parions que vous reviendrez conquis.

 

Ce qui nous a déçus en Sicile

Nous n’avons pas eu de vraies déceptions. Il y a juste la ville d’Enna, au centre de l’île, qui nous a laissés moyennement convaincus, peut-être à cause de l’humidité du mois de mars. Et Cefalù qui est certes belle, mais pas plus qu’en photo. Dommage que les boutiques de souvenirs aient envahi tout le centre-ville.

Dans un autre registre, nous avions lu que la Sicile était sale et c’est totalement vrai. Il vaut mieux y être préparé. À Palerme, ce sont les déchets et les crottes de chien qui jonchent le sol, mais rien d’insurmontable. En revanche, ailleurs sur l’île, partout en bord de route, les gens confondent nature avec décharge publique. Et vas-y que je te balance des sacs poubelles dans la forêt ou un frigidaire dans le ravin.

Enfin, comme partout en Italie, il faut savoir que les plages sont réquisitionnées en été par des lidos, c’est-à-dire des bars qui alignent les transats et les parasols payants (chers) au détriment des gens qui souhaitent simplement poser leur serviette sur le sable. Cela reste possible, mais sur de petits bouts de plage qui se retrouvent vite bondés.

Dessin : comparaison du lido en France et en Italie

 

Carte globale de nos visites en Sicile

 

Se déplacer en Sicile

Il est possible de visiter la Sicile en transports en commun, mais il faut malheureusement constater que ce n’est pas le plus simple. Les bus ont la fâcheuse tendance de ne pas passer aux horaires et aux arrêts attendus, voire de ne pas passer du tout. Les trains sont beaucoup plus fiables et pratiques pour certaines destinations… et pas du tout pour d’autres. Bref, la majorité des voyageurs se retrouvent à louer une voiture et c’est ce que nous avons fait, à petite dose.

Tout l’enjeu est alors de déjouer les pièges tendus par les loueurs de voitures, ce qui n’est pas toujours évident. Ils ont une réputation de fieffés arnaqueurs (tout comme les taxis, à croire que l’automobile corrompt les Siciliens). Vérifiez bien les avis des agences avant de réserver quoi que ce soit, y compris et surtout chez les grands groupes dont les sucursales siciliennes se fichent de la réputation internationale. Il vous faudra aussi dans la majorité des cas disposer d’une carte de crédit. Vérifiez à l’arrière de la vôtre la mention « crédit » ou « débit », car ce que nous appelons communément « carte de crédit » en France est bien souvent une carte de débit.

Parmi les agences qui acceptent les cartes de débit, nous pouvons recommander Carmotion (Palerme ou Catane) qui met un point d’honneur à être plus honnête que les autres. Réservez tôt car leurs prix (27€ par jour en basse saison) grimpent en flèche pendant les ponts et les vacances scolaires (jusqu’à x3). La caution de 500€ doit être déposée en cash. Nous n’avons pas eu de problème non plus avec l’agence Locauto à Palerme, aux tarifs bas et qui n’a pas l’air de chercher des noises, à condition de prendre l’assurance à 25€ par jour.

Triporteur sur l'île de Stromboli, Sicile, Italie

 

Suggestions d’itinéraires en Sicile avec voiture

La Sicile est plus grande qu’elle n’y paraît. Pour en faire le tour sans courir, nous vous conseillons de prévoir au moins dix jours. Vous pourrez alors piocher les villes qui vous intéressent le plus parmi les deux listes suivantes et y insérer éventuellement les îles Éoliennes ou Égades.

Si vous n’avez qu’une semaine, il est plus raisonnable de privilégier soit le nord-ouest en partant de Palerme (notre préférence), soit le sud-est en partant de Catane (vous ne serez pas déçus non plus).

Exemple de circuit d’une semaine depuis Palerme : Palerme (2j), Scopello et Zingaro (1j), Erice et Trapani (1j), îles Égades (1j), Mazara del Vallo et Selinunte (1j), Palerme. Pour éviter de courir, vous pouvez ajouter un jour aux îles Égades puis rentrer directement à Palerme au lieu de visiter Mazara del Vallo et Selinunte.

Exemple de circuit d’une semaine depuis Catane : Catane (1j), Etna (1j), Taormina (1j), Syracuse (1j), Noto (1j), Raguse (1j), Catane.

 

Que voir en Sicile sans voiture ?

Nous vous conseillons bien évidemment la ville de Palerme, que vous pouvez visiter deux jours entiers au bas mot sans vous ennuyer. Vous pouvez même prolonger de plusieurs jours si vous randonnez sur le Monte Pellegrino, visitez Cefalù en train, vous baignez à Mondello ou prenez un bus ou un vélo jusqu’à Monreale…

Une autre idée particulièrement adaptée à la découverte de la Sicile sans voiture consiste à rejoindre les magnifiques îles Éoliennes ou Égades, qui se visitent fort bien à pied. Plus d’informations sur les transports pour les atteindre dans nos articles dédiés.

 

La nourriture sicilienne

La gastronomie sicilienne est réputée, et c’est bien mérité. De manière générale, nous retrouvons l’amour de la cuisine à l’italienne : hors de question de servir des plats mauvais ou mal réalisés. D’ailleurs, sans que ce soit forcément précisé parce que cela va de soi, l’essentiel des produits sont locaux. La Sicile ne cède pas à la mode des tartines à l’avocat, des burgers à la sauce barbecue et tutto quanto. Vous mangerez « typique » durant tout votre voyage et vous en redemanderez !

Dessin : On est venus en Italie pour sa nourriture, non ?

Petit bémol pour les restaurants classique, un peu chers à notre avis. En revanche, la nourriture de rue, bon marché et savoureuse, nous a emballés. Parmi les spécialités siciliennes, nous avons surtout aimé les arancini (boulettes de riz farcies puis frites), le sandwich pane e panelle (aux pois chiches et citron) et la caponata (sorte de ratatouille locale). Du côté du sucré, il faut goûter aux cannoli (rouleau à la ricotta) et à la brioscià (des boules de glace dans une brioche). Les vins siciliens sont à tester aussi. Et par-dessus tout cela, ajoutez le reste des spécialités italiennes.

Nourriture sicilienne

Nourriture sicilienne

Il n’y a que les petits déjeuners qui pourraient frustrer les Français. Les Italiens l’avalent rapidement debout sur un coin de comptoir et les B&B servent plus souvent des biscuits secs que du pain ou des viennoiseries fraîches.

 

Les Siciliens

Nous avons trouvé les habitants de Sicile particulièrement détendus, enjoués et faciles à vivre. Plus encore qu’ailleurs en Italie, c’est dire. Le contact est aisé, que ce soit dans les commerces ou dans la rue, les voisins chantent à la fenêtre, les marchés sont animés et les soirées palermitaines tout autant, sous des banderoles antifascistes.

Au niveau linguistique, les jeunes et ceux qui travaillent dans le tourisme parlent très bien anglais. Pour les autres, il peut être utile d’apprendre quelques mots d’italien.

Enfin, il est amusant de signaler que les Siciliens prennent moins garde à leur look que les Italiens du nord. D’ailleurs, les Italiens sur-sapés que nous croisions étaient généralement des continentaux venus passer le weekend sur l’île. Cela nous arrangeait bien à Palerme, nous n’avions jamais honte avec nos habits de voyageurs-randonneurs !

Chiesa delle Anime del Purgatorio, Lipari, Italie

 

La sécurité en Sicile

La Sicile est depuis bien longtemps une destination familiale réputée. Oubliez la Mafia, son influence a énormément fondu et il est impossible de la détecter en tant que touriste. Adoptez juste les précautions de base contre les pickpockets dans les grandes villes et tout ira bien.

Ayez de bons réflexes en voiture, en particulier en ville. Même si les Siciliens sont très courtois au volant, ils prennent parfois quelques joyeuses libertés avec le code de la route. Ils déboulent par exemple d’une place de parking sans regarder, se garent n’importe où et ne connaissent pas forcément l’usage du clignotant.

Avant de grimper sur les volcans Etna ou Stromboli particulièrement actifs, guettez bien les dernières nouvelles pour éviter tout risque inutile. De toute façon, en cas de danger, les sentiers sont bouclés par les autorités locales.

Fumée du volcan Stromboli, Sicile

Volcan Stromboli

 

Se loger en Sicile

Lors de notre premier voyage en Sicile, nous avons fait le tour de l’île avec une tente dans le coffre de la voiture et nous avons trouvé facilement des campings au mois de septembre, sans réserver. Il s’agit de la meilleure solution pour dormir en Sicile avec un budget réduit. L’été, mieux vaut réserver les campings.

Cette année, nous avons principalement dormi dans notre charmant studio à Palermei (avec une réduction pour séjour long). Il est facile de trouver dans la capitale sicilienne des appartements rénovés au cœur de la ville, les locaux vivant plutôt dans les quartiers alentour.

Nous pouvons aussi recommander tous nos autres logements car c’est simple, nous n’avons pas été déçus une seule fois. Voici les liens de nos hébergements à Erice, Favignana, Mazara del Vallo, Lipari, Stromboli, Salinai. Vous trouverez plus de détails dans les infos pratiques de nos articles.

Globalement, les tarifs des hôtels ou maisons d’hôtes démarrent autour de 40€ la nuit pour les villes les moins chères et 60€ pour les plus chères. C’est au-dessus de notre budget voyage habituel, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il y a peu de risques d’être déçus une fois sur place. Les Siciliens s’appliquent dans tout ce qu’ils font, le service est souriant, la propreté impeccable et les petites attentions nombreuses. Étonnant pour une île qui cultive la désorganisation comme principe de vie !

Notez cependant que les prix indiqués concernent la basse saison, or ils flambent aux beaux jours. Réservez tôt pour ne pas laisser filer les meilleurs offres et, mieux, évitez les vacances scolaires et les ponts, vous ferez de grandes économies. Avec un peu de chance, vous serez même parfois surclassés, cela nous est arrivé à deux reprises.

 

Quand partir en Sicile ?

Là encore, même si nous ne cracherions pas sur des vacances d’été en Sicile, nous vous conseillons plutôt d’éviter les mois de juillet et août car ils cumulent plusieurs inconvénients. Nous l’avons dit, les prix augmentent, mais les températures aussi, ainsi que la foule et le nombre de transats privés sur les plages. Rien qu’aux vacances de Pâques, nous avons vu le nombre de groupes avec guide se multiplier et défiler à la queue leu leu dans les rues principales de Palerme.

Après, c’est comme partout, vous trouverez du monde dans les lieux connus et faciles d’accès, beaucoup moins dans les endroits plus reculés tels que les montagnes des Madonie… ou les rues secondaires de Palerme !

Du côté de la météo, méfiez-vous des mois hivernaux car ils sont bien plus humides et frais que ce que l’on pourrait croire. Globalement, de novembre à mars il ne faut pas compter se baigner ni passer ses soirées en terrasse. Nous n’avons pas eu de chance avec un mois d’avril plus frisquet que la normale (même plus froid que le nord de la France !), mais c’est variable selon les années. Il paraît que les Siciliens attendent scrupuleusement le début du mois de mai pour déclarer la saison des plages ouverte. Cela donne un indicateur !

En tout cas, si vous aimez les fleurs et les couleurs, la Sicile est superbe au printemps !

Temple de Selinonte, Sicile, Italie

Temple de Selinonte

 

Venir en Sicile avec ou sans avion

L’avion est bien évidemment la solution la plus rapide et pratique pour atteindre la Sicile, avec des aéroports à Palerme et à Catane. Mais sachez qu’il existe des alternatives moins polluantes depuis la France si vous avez un peu de temps.

La solution la plus romanesque est le bateau. Des ferries mettent le cap vers le port de Trapani depuis Toulon (et depuis Nice l’été), et ils acceptent les voitures à bord. Vous pouvez consulter leurs horaires et tarifs sur le site DirectFerriesi.

Ensuite, il existe des trains de nuit qui relient Palerme ou Catane depuis Rome. Le train monte sur un bateau (vous avez bien lu) pour traverser le détroit de Messine. Il ne vous reste plus qu’à trouver un moyen de rejoindre Rome, ce qui peut être l’occasion de visiter au passage cette incroyable ville.

Enfin, des bus (Flixbus) permettent d’atteindre Palerme ou Catane en moins de 22h depuis Gênes ou Turin au nord de l’Italie. Prévoyez un bon livre et un gros casse-croûte !

 

À lire avant ou pendant son voyage en Sicile

Plongez dans l’aristocratie sicilienne décadente du XIXᵉ siècle avec Le Guépardi, de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. Un chef-d’œuvre de la littérature italienne qui a aussi été adapté en film par Visconti.

Si vous lisez l’italien, vous pouvez également glisser dans votre valise (ou acheter sur place) I leoni di Siciliai. Ce récent best-seller, bientôt traduit en français, retrace la saga de la famille Florio, devenue à partir de rien la plus riche de l’île. Souvenez-vous, nous les mentionnions dans notre article sur l’île de Favignana.